Le travail avec chaque patient est une rencontre qui produit des effets en nous et en l’autre, au-delà des actes techniques qui peuvent être effectués.
Ces situations peuvent soit relever d’éléments traumatiques par nature – agressions sexuelles, accidents de voiture, maladies somatiques, douleurs aiguës et/ou chroniques – soit relever d’éléments plus communs qui font écho à notre propre histoire et qui activent des choses particulières en nous.
Ces situations peuvent nous affecter, jusqu’à même remettre en question l’exercice de notre pratique dans certains cas. Dans ce cadre, comment pouvons-nous, en tant que praticien de santé, nous protéger face aux cas difficiles ?
Souvent, nous continuons à travailler jusqu’à un point extrême, avant de nous rendre compte que nous devons ralentir la cadence voire nous arrêter temporairement
Les moments difficiles sont souvent dus à une répétition des mêmes éléments qui conduisent au même résultat. Ces éléments sont parfois anodins mais c’est leur accumulation et leur concentration qui peut avoir des effets néfastes sur nous-mêmes.
Questionnons-nous sur ces moments difficiles : A quoi sont-ils dus ? Comment pourrais-je y remédier ? Focalisons notre attention sur les leviers qui sont sous notre contrôle.
Les moments difficiles nous permettent donc de nous remettre en question et de mieux nous positionner face à notre pratique dans le futur.
En tant que praticiens de santé, nous pouvons avoir tendance à surcharger notre emploi du temps. Il est essentiel de planifier et de respecter notre temps de travail, mais également les moments pour soi qu’il est préférable de noter sur notre emploi du temps.
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